La scoliose est souvent classée parmi les affections idiopathiques, c’est-à-dire sans cause précise identifiable. Pourtant, les progrès récents en génétique et en nutrition permettent aujourd’hui de mieux comprendre ses origines multiples. Dans cet article, nous allons explorer le lien entre scoliose, alimentation et génétique, afin d’éclairer les pistes possibles de prévention et d’intervention.

Jeune femme dos. Scoliose. Réhabilitation.

🧬 Génétique : un facteur clé mais pas isolé

De nombreuses études ont mis en évidence le rôle de certains gènes dans le développement de la scoliose. En particulier, des variants du gène TTLL11 semblent être associés à une plus grande susceptibilité à cette déviation vertébrale. Ces mutations génétiques peuvent être héritées familialement, ce qui explique pourquoi certaines lignées sont plus touchées que d’autres.

Si vos parents ou grands-parents ont eu une scoliose, vos chances d’en développer une sont significativement augmentées.

Mais cette prédisposition ne suffit pas à elle seule à provoquer la scoliose. D’autres facteurs, notamment l’environnement, l’activité physique et surtout l’alimentation, peuvent agir comme des déclencheurs ou des modulateurs.


🥦 Alimentation et carences nutritionnelles

Des recherches ont suggéré que certaines carences en oligo-éléments pourraient être impliquées dans la progression ou l’aggravation de la scoliose :

  • Cuivre
  • Zinc
  • Sélénium

Ces micronutriments sont essentiels au bon fonctionnement du système nerveux, à la transmission neuromusculaire et à la stabilité posturale. Leur déficit pourrait interférer avec le développement du système musculo-squelettique, en particulier pendant la croissance.

💡 Une alimentation pauvre en minéraux essentiels durant l’adolescence, période critique de croissance, pourrait contribuer à une mémoire posturale défectueuse.


🧠 Mémoire posturale et transmission neuronale

Contrairement à une idée répandue, les personnes atteintes de scoliose ne souffrent pas nécessairement de muscles faibles. Le problème est plutôt neurologique : les signaux envoyés par le cerveau aux muscles de la colonne vertébrale sont parfois inappropriés ou mal coordonnés.

C’est ce que l’on appelle une mémoire posturale altérée. Cela se traduit par une activation musculaire asymétrique, qui déforme progressivement la colonne.

🎯 Le déséquilibre ne vient pas d’un manque de force, mais d’un problème de commande neurologique.


🧩 Une condition multifactorielle : génétique, alimentation, environnement

La scoliose est donc le fruit d’une interaction complexe entre :

  • Un terrain génétique propice
  • Des influences environnementales (niveau d’activité, hygiène de vie, exposition à certaines substances)
  • Une alimentation déséquilibrée
  • Et une coordination neuromusculaire déficiente

Il n’existe pas de cause unique, mais un ensemble de facteurs qui s’additionnent.


🛠️ Des pistes de traitement et d’intervention ciblées

Grâce à ces découvertes, de nouvelles approches thérapeutiques émergent :

  • Rééducation posturale neurologique (ex. : Schroth, Spiral stabilisation)
  • Nutrition fonctionnelle : rééquilibrer les apports en minéraux et oligo-éléments
  • Techniques de reprogrammation neuromusculaire
  • Suivi précoce chez les enfants à risque génétique

Ces stratégies visent à réinitialiser la mémoire posturale et à corriger les signaux neuronaux défectueux, plutôt que de simplement renforcer les muscles.


✅ Conclusion

La scoliose ne doit plus être considérée comme une fatalité idiopathique. En comprenant les liens entre génétique, alimentation et fonctionnement neurologique, il devient possible d’agir de manière plus ciblée, préventive et efficace. La recherche continue de progresser, ouvrant la voie à une prise en charge plus personnalisée et à de meilleurs résultats pour les patients.

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