C’est un nouvel espoir contre l’ostéoporose et les fractures : des chercheurs de l’Université de Californie ont découvert une hormone appelée Hormone Cérébrale Maternelle (CCN3), qui pourrait jouer un rôle clé dans la solidité des os. Cette avancée ouvre la voie à de nouveaux traitements pour les maladies osseuses, notamment l’ostéoporose, connue pour fragiliser les os et augmenter le risque de fractures.
Comment CCN3 aide-t-elle à renforcer les os ?
Les scientifiques ont identifié que CCN3 (Cellular Communication Network Factor 3) permet de conserver une densité osseuse élevée, même pendant l’allaitement — une période où les réserves de calcium sont souvent diminuées. En favorisant l’activation des cellules souches osseuses, cette hormone pourrait constituer un nouvel espoir contre l’ostéoporose, notamment chez les femmes ménopausées.

Le Dr Holly Ingraham, qui a dirigé l’étude, a souligné l’importance de mieux comprendre les différences entre les sexes dans les recherches scientifiques. En effet, ce sont les souris femelles qui ont permis de découvrir cette hormone, un facteur que les études sur les souris mâles n’avaient pas révélé.
Pourquoi l’ostéoporose est-elle un problème ?
L’ostéoporose touche principalement les femmes, en particulier après la ménopause, lorsque la production d’œstrogènes (qui aide à la formation des os) diminue. Cette maladie fragilise les os, rendant les fractures plus fréquentes. Cependant, les femmes qui allaitent souffrent peu d’ostéoporose. Cela i suggère qu’une protection existe dans leur corps durant cette période car durant l’allaitement le taux d’œstrogène diminue ce qui devrait logiquement les surexposer. On observe tout le contraire et l’hormone CCN3 semble être la clé de ce mystère.

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Une nouvelle piste de traitement pour l’ostéoporose et les fractures
Les chercheurs pensent pouvoir utiliser CCN3 pour aider à guérir les fractures plus rapidement. Dans leurs expériences, ils ont utilisé un patch contenant la CCN3, appliqué directement sur des fractures chez des souris âgées, et ont observé une guérison accélérée grâce à la formation de nouveau tissu osseux.
Points clé révélés par l’étude :
- CCN3 est produite par le cerveau (hypothalamus) pendant l’allaitement, une période pourtant marquée par un faible taux d’œstrogènes.
- Malgré cela, les femmes allaitantes ne souffrent pas d’ostéoporose : l’hormone CCN3 jouerait un rôle protecteur sur les os.
- Chez la souris, une hausse de CCN3 améliore la densité, la masse et la solidité osseuse, même chez des souris âgés.
- Cette hormone active directement les cellules souches osseuses, accélérant la formation osseuse, sans lien direct établi avec le calcium.
Des solutions possibles pour l’avenir
Les chercheurs espèrent que la CCN3 pourrait être utilisé pour traiter l’ostéoporose et accélérer la guérison des fractures, notamment chez les personnes âgées ou celles souffrant de maladies osseuses. Ce traitement pourrait transformer les soins médicaux pour ceux qui ont des problèmes de solidité osseuse, que ce soit pour des fractures dues à des accidents ou pour des maladies comme l’ostéoporose. L’hormone CCN3 pourrait bien représenter un nouvel espoir contre l’ostéoporose et les fractures liées à cette maladie
🩹 Vers des applications concrètes :
- Un patch à base d’hydrogel, appliqué sur une fracture, permet de diffuser localement la CCN3 pendant deux semaines, favorisant la guérison.
- Des injections ou traitements ciblés à base de cette hormone sont envisagés, mais nécessitent encore des recherches sur son mécanisme d’action cérébral.
Notons que les expérimentations ont eu lieu jusqu’à présent sur les souris et pas encore sur les êtres humains.
Conclusion : Une avancée prometteuse pour renforcer les os
En résumé, l’hormone CCN3 représente un nouvel espoir contre l’Ostéoporose et les Fractures et de fractures osseuses. Si les recherches continuent sur cette voie, cette hormone pourrait devenir une solution clé pour améliorer la santé des os, en particulier pour les femmes et les personnes âgées.
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2 commentaires
Matthys · 20/05/2025 à 06:23
Serait t’il possible alors avec cette hormone d’avoir des implants dentaires sans risque de cancer pour les personnes atteintes d’ostéoporose ?
KineForce · 21/05/2025 à 11:27
Bonjour, votre question est complexe et je pense que vous devriez la poser à un dentiste ou à un endocrinologue. Bien cordialement